Πέμπτη 15 Δεκεμβρίου 2011

Nous ne deviendrons pas les esclaves du 21ème siècle !



Nous ne deviendrons pas les esclaves du 21ème siècle !


Solidarité à la lutte des ouvriers des 'Aciéries Grecques' 
en grève depuis le 31 Octobre

Depuis plus d'un mois, les 400 ouvriers des « Aciéries Grecques » à Athènes, en Grèce, se trouvent devant les portes de l'usine et livrent un grandiose combat pour leur propre vie et celle de leurs enfants. Les ouvriers n'acceptant pas le chômage partiel et les baisses des salaires, le patron de l'entreprise s'est vengé en licenciant 34 d'eux. La réponse des ouvriers a été la grève ! Après 30 jours de grève et devant la détermination des grévistes, le patron en a licencié encore 16 pour les intimider.


Les ouvriers des Aciéries ont fait le premier pas. Ils ont vaincu la peur, la déception, les menaces du patronat et même les difficultés financières que leurs familles rencontrent parce que, dans cette lutte, c'est leur propre existence qui se joue.


Les grévistes n'auraient pas tenu bon sans la solidarité de la classe ouvrière de la Grèce. Dès les premiers jours de la grève, le mouvement syndical de classe, le PAME, des ouvriers d'usines voisines, des travailleurs et des étudiants se rendaient quotidiennement devant les portes de l'usine avec leurs syndicats pour soutenir les grévistes moralement et matériellement. Les femmes des grévistes ont crée leur propre comité pour soutenir leurs époux ! En même temps, des ouvriers d'autres usines ont organisé des luttes pour les salaires et les conventions collectives.


Cette lutte est la notre aussi, c'est une lutte de tous les travailleurs grecs et français. Ce que le patronat veut imposer aujourd'hui aux ouvriers des Aciéries en Grèce, il va l'appliquer à tous les travailleurs demain. En France, le chômage partiel et d'autres mesures antipopulaires ont déjà été appliquées, par exemple dans l'industrie automobile. Elles vont être généralisées maintenant que la crise capitaliste s'accentue. C'est pourquoi il est si important que la lutte des ouvriers des Aciéries soit victorieuse.


Les lois relatives ont été votées par les partis de PASOK (social-démocrate), ND (libéraux) et LAOS (extrême-droite) en Grèce, alors qu'en France c'est le PS et l'UMP qui ont appliqué ces politiques.


Aujourd'hui, la solidarité de toute forme envers les grévistes est essentielle. Mais il faut aussi organiser la lutte contre l'adversaire commun : les monopoles et leur politique, que ce soit en Grèce ou en France, et l'Union Européenne. Celle-ci est une union des monopoles européens qui œuvre pour leur compétitivité et leurs profits et ne peut pas être bénéfique pour les peuples. Il faut organiser la lutte pour que la richesse produite passe entre les mains de ceux qui la produisent dans le cadre d'un autre type de pouvoir et une autre planification de l'économie.


Entre les sacrifices pour les profits des monopoles et celles pour la lutte pour notre propre vies, nous disons : Suivons l'exemple des ouvriers des Aciéries ! Nous ne deviendrons pas les esclaves du 21ème siècle !

Comité de Lutte des Etudiants Grecs à Paris